En France, le malus écologique va se durcir pour les véhicules thermiques jugés trop polluants. Ces changements entreront en vigueur à partir du 1er mars 2025. Cette mesure vise à encourager l’achat de véhicules moins polluants et à réduire les émissions de CO2, alignant ainsi la politique environnementale française avec ses objectifs de développement durable. Les détails spécifiques de ces modifications restent à préciser, mais ils pourraient inclure des augmentations du montant du malus pour les voitures émettant un niveau plus élevé de dioxyde de carbone.
Encore une vaste blague du gouvernement en place pour faire toujours plus payer les Français ! Cette mesure fait suite à la réduction du seuil de la TVA pour les micro-sociétés.

Malus écologique : le seuil de déclenchement abaissé
Au début du mois, le projet de loi de finances présenté par le Premier ministre François Bayrou a été adopté à l’Assemblée nationale, non sans difficulté, en utilisant l’article 49.3. Ce projet apporte plusieurs modifications importantes pour le secteur automobile, notamment en ce qui concerne le malus écologique. Parmi les principaux changements, qui prendront effet à partir du 1er mars 2025, figure le rabaissement du seuil de déclenchement du malus écologique, passant de 118 à 113 g/km de CO2. Cette diminution continuera de s’appliquer progressivement, avec une réduction de cinq g/km prévue en 2026 (108 g/km) et une autre en 2027, abaissant le seuil à 103 g/km dans deux ans.
Malus écologique : le plafond relevé
En parallèle, le plafond des pénalités du malus écologique sera revu à la hausse. Actuellement fixé à 60 000 €, il passera à 70 000 € en 2025 pour les véhicules émettant plus de 192 g/km de CO2, puis à 80 000 € en 2026 pour ceux émettant plus de 191 g/km, et atteindra 90 000 € en 2027 pour les émissions supérieures à 189 g/km, marquant ainsi une augmentation annuelle de 10 000 €. Ces changements visent à cibler en priorité les véhicules les plus polluants, avec un tarif maximum qui sera renforcé chaque année pour atteindre 90 000 € en 2027, selon le projet de loi. On marche sur la tête.
Le projet prévoit également des renforcements sur d’autres taxes, notamment le malus au poids. Pour la première fois, les véhicules électriques seront inclus dans cette taxation. Le texte, qui pourrait être promulgué en loi d’ici une dizaine de jours, envisage aussi de baisser le seuil de taxation au poids à 1 500 kilos dès le 1er janvier 2026, avec une surtaxe de 10 euros par kilo pour les véhicules pesant entre 1 500 et 1 600 kilos.
Malus écologique 2025 : quels sont les modèles impactés ?
Les modèles impactés par le barème du malus écologique 2025 sont ceux qui rejettent entre 113g/km et 192g/km de CO2.
Un nombre croissant de véhicules seront soumis à la taxation. Actuellement, plus de 53 % des véhicules encourent un malus. Selon une étude du cabinet Dataneo, ce pourcentage augmentera pour atteindre 66 % en 2025, 72 % en 2026, et 77 % en 2027. Par exemple, une Peugeot 208 essence de 100 ch, qui était exemptée jusqu’à présent, sera bientôt sujet à un malus de 125 €. D’autres modèles verront également leur taxe augmenter significativement, comme la Renault Clio TCe 90, dont le malus passera de 50 à 170 €, soit une augmentation de 250 %. Dataneo note que :
- 44 % des Peugeot 208 subiront un malus en 2025, contre 13 % actuellement
- 88 % des Dacia Sandero seront pénalisées en 2025, contre 62 % en 2024
Si vous souhaitez acquérir une dernière voiture sportive 100% thermique disponible sur le marché alors il faudra payer :
- Plus de 103 200€ pour une Honda Civic Type R FL5 malus qui passe de 32 935 € à 45 990€
- Plus de 147 000€ pour une Audi RS3 2025 malus qui passe de 60 000€ à 70 000€
De plus, alors que le seuil de déclenchement pour la taxe maximale est abaissé à 193 g/km (une baisse de 1 g/km par rapport à 2024), le montant de cette taxe maximale augmente de 10 000 € pour s’établir à 70 000 €. Une situation aberrante. Surtout quand on sait que les véhicules les plus touchés par ce malus écologique sont tous Cri’air1…
Ce paradoxe pourrait refléter une certaine incompétence à identifier précisément quels véhicules polluent réellement, ou bien cela est volontaire pour faire une bonne récolte.
Conclusion

Au final, le gouvernement veut taxer tout le monde,
- Les véhicules diesel seront interdits dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE) en raison de leur niveau de “pollution”.
- Les véhicules essence seront désormais fortement affectés par le malus écologique en raison de leurs émissions “élevées” de CO2.
- Les véhicules hybrides seront affectés à la fois par le malus écologique et le malus au poids, en raison de leur poids plus élevé du au système hybride et des émissions relativement importantes de CO2 de leurs moteurs essence.
- Les véhicules électriques seront soumis au malus au poids en raison de leur masse généralement plus élevée comparée aux véhicules traditionnels.
Le tout en baissant la prime à la conversion et le bonus écologique.
À ce rythme, il ne serait pas surprenant de devoir bientôt payer une taxe sur le remplacement des batteries des véhicules électriques ! Préparez-vous !
Courage aux Français qui dépendent de leur voiture pour leur quotidien et sans qui le pays ne pourrait pas fonctionner.