En France, le malus écologique sera renforcé pour les véhicules thermiques considérés comme trop polluants, avec une application à partir du 1er mars 2025. Cette mesure a pour objectif d’inciter à l’achat de véhicules moins polluants et de réduire les émissions de CO2, en accord avec les engagements environnementaux du pays. Découvrons ensemble comment bien choisir son prochain véhicule, neuf ou d’occasion, afin d’éviter les désagréments liés à cette réglementation.

Les véhicules essence
Les voitures essence ont longtemps été privilégiées pour leurs faibles émissions de particules fines et de NOx. Cependant, avec la tendance au downsizing, ces mêmes véhicules produisent désormais davantage de NOx, tandis que le CO2, pourtant naturellement présent dans l’air, devient la principale cible des régulations… une logique d’État.
Aujourd’hui, ces véhicules sont particulièrement pénalisés par le malus écologique, étant ceux qui rejettent le plus de CO2. Ce malus pourra atteindre jusqu’à 70 000 € en 2025.
Quant à la vignette Crit’Air, vous serez épargné si votre véhicule est classé Crit’Air 1 ou 2, selon son année de mise en circulation.
Conclusion : les véhicules essence seront de plus en plus lourdement taxés par le malus écologique. Pour éviter ces surcoûts, une alternative intéressante consiste à opter pour une reprogrammation éthanol.
Cette solution permet non seulement de réduire l’empreinte carbone, mais aussi d’alléger la facture à la pompe, tout en contournant une partie des contraintes fiscales imposées aux véhicules thermiques.
Les véhicules hybride
Le débat est le même que pour les véhicules essence classiques, à une différence près : l’ajout du système hybride entraîne une augmentation significative de la consommation de carburant en raison du surpoids, surtout si vous ne pouvez pas recharger les batteries. En plus du malus écologique, vous devrez vous acquitter d’un malus au poids.
Si vous parcourez de longues distances, cette option est clairement moins avantageuse qu’un véhicule diesel, tant en termes de coût que de praticité.
Conclusion : opter pour un véhicule hybride non rechargeable est probablement l’un des pires choix actuels. Non seulement son prix d’achat est plus élevé, mais il est aussi pénalisé par un malus écologique et un malus au poids. À cela s’ajoutent une consommation accrue en l’absence de recharge et des performances souvent peu convaincantes. En somme, un choix peu judicieux sur le plan économique comme pratique.
Opter pour un véhicule hybride rechargeable peut être une solution pertinente, à condition de disposer d’une borne de recharge à domicile ou sur votre lieu de travail. Cela permet de maximiser l’usage du mode électrique et de réduire significativement la consommation de carburant. En revanche, sans possibilité de recharge régulière, l’intérêt de ce type de motorisation diminue fortement, car le véhicule devient plus lourd et plus gourmand en essence, tout en restant soumis au malus au poids.
Les véhicules électrique
Le véhicule électrique constitue une option intéressante pour les trajets urbains, surtout si vous disposez d’une borne de recharge à domicile. Bien que soumis au malus au poids lors de l’achat neuf, il offre l’avantage d’être exempté des restrictions liées à la vignette Crit’Air.
En revanche, pour les longs trajets, c’est loin d’être la meilleure solution. Avec une autonomie généralement limitée à 300-400 km, des temps de recharge souvent trop longs et des coûts élevés sur les bornes rapides, il peine à rivaliser avec un bon vieux diesel en termes de praticité et d’efficacité.
Conclusion : Très bien pour les trajets urbains uniquement.
Les véhicule diesel
Le diesel est un cas particulier et paradoxal : bien qu’il soit souvent présenté comme très polluant, il échappe en grande partie au malus écologique grâce à ses faibles émissions de CO2. Toutefois, avec l’extension des Zones à Faibles Émissions (ZFE), il sera bientôt interdit dans la plupart des centres-villes dits « écologiques ».
Si vous effectuez de longs trajets ou vivez en zone rurale, le diesel reste néanmoins l’option la plus économique, offrant une consommation réduite et une grande autonomie.
Conclusion : Le meilleur choix économique pour les habitants des zones rurales qui ne sont pas concernés par les restrictions des ZFE.